Qui chevauche si tard à travers la nuit et le vent
C’est le père avec son enfant
Il porte dans ses bras, le frèle jouvenceau
Le serre tout contre lui pour le tenir au chaud
Mon enfant, que cache cette peur sur ton visage ?
Du Roi des Aulnes, papa, je deviens son otage
Mon enfant, ce n’est que de la brume qui inonde l’ozone.
Cher enfant, cher enfant, batifoles avec moi !
Avec de très beaux jeux, je jouerai avec toi,
Des fleurs multicolores sont là, sur le rivage,
Ma mère, toute parée d’or, orne le paysage.
Mon père, mon père, enfin n’entends-tu pas
Ce que le Roi des Aunes me susurre tout bas ?
Sois calme mon enfant, mon enfant reste calme !
C’est le vent qui murmure, ce n’est pas une alarme.
Veux tu gentil garçon, venir avec moi ?
Mes filles s’occuperont magnifiquement de toi
Mes filles danseront sans arrêt toute la nuit
Elles te berceront de leurs chants et sans bruit
Mon père, mon père, ne vois-tu pas làbas
Les filles du Roi des Aulnes qui surgissent ici-bas ?
Mon enfant, mon enfant, je le vois très très bien
Ce sont que de vieux saules qui te rendent chagrin.
Je t’aime et ton joli visage me charme
Et si tu ne veux pas, j’utiliserai les armes
Mon père, mon père, il m’empoigne et me prend
Ce terrible Roi des Aunes n’est autre que Satan.
Le père qui frissonne, horrifié, galope à fière allure
Teant dans ses bras, l’enfant et ses blessures
Et arrive à grand peine dans cette cour, à son port
Hélas ! L’enfant, gisant dans ses bras, est déjà mort.
Traduction de Erlkönig par Bernard Renaud à Paris, le 22 avril 2021
Je viens juste de traduire ce merveilleux poème de Goethe que j’avais appris en classe de 4ème en 1954. Je l’avais traduit et donné à une allemande que le trouvait très bien mais comme je n’avais pas fait un double, cette dernière traduction repose sur le fait que je suis poète et conteur et correspond actuellement avec une poétesse autrichienne Doris Kliomstein qui veux traduire en allemand l’un de mes derniers livres consacré à une poétesse française et oléronaise. Autrement dit, j’ai respecté l’esprit mais afin d’y ajouter des rimes, j’ai introduit de nouveaux mots. La rythmique est française et non allemande et ce afin qu’il soit mieux perçu en France. Bernard Renaud
Voici ma traduction poètique que je viens de faire de ce poème:
Le Roi des Aulnes
Qui chevauche si tard à travers la nuit et le vent
C’est le père avec son enfant
Il porte dans ses bras, le frèle jouvenceau
Le serre tout contre lui pour le tenir au chaud
Mon enfant, que cache cette peur sur ton visage ?
Du Roi des Aulnes, papa, je deviens son otage
Mon enfant, ce n’est que de la brume qui inonde l’ozone.
Cher enfant, cher enfant, batifoles avec moi !
Avec de très beaux jeux, je jouerai avec toi,
Des fleurs multicolores sont là, sur le rivage,
Ma mère, toute parée d’or, orne le paysage.
Mon père, mon père, enfin n’entends-tu pas
Ce que le Roi des Aunes me susurre tout bas ?
Sois calme mon enfant, mon enfant reste calme !
C’est le vent qui murmure, ce n’est pas une alarme.
Veux tu gentil garçon, venir avec moi ?
Mes filles s’occuperont magnifiquement de toi
Mes filles danseront sans arrêt toute la nuit
Elles te berceront de leurs chants et sans bruit
Mon père, mon père, ne vois-tu pas làbas
Les filles du Roi des Aulnes qui surgissent ici-bas ?
Mon enfant, mon enfant, je le vois très très bien
Ce sont que de vieux saules qui te rendent chagrin.
Je t’aime et ton joli visage me charme
Et si tu ne veux pas, j’utiliserai les armes
Mon père, mon père, il m’empoigne et me prend
Ce terrible Roi des Aunes n’est autre que Satan.
Le père qui frissonne, horrifié, galope à fière allure
Teant dans ses bras, l’enfant et ses blessures
Et arrive à grand peine dans cette cour, à son port
Hélas ! L’enfant, gisant dans ses bras, est déjà mort.
Traduction de Erlkönig par Bernard Renaud à Paris, le 22 avril 2021
Je viens juste de traduire ce merveilleux poème de Goethe que j’avais appris en classe de 4ème en 1954. Je l’avais traduit et donné à une allemande que le trouvait très bien mais comme je n’avais pas fait un double, cette dernière traduction repose sur le fait que je suis poète et conteur et correspond actuellement avec une poétesse autrichienne Doris Kliomstein qui veux traduire en allemand l’un de mes derniers livres consacré à une poétesse française et oléronaise. Autrement dit, j’ai respecté l’esprit mais afin d’y ajouter des rimes, j’ai introduit de nouveaux mots. La rythmique est française et non allemande et ce afin qu’il soit mieux perçu en France. Bernard Renaud