Un crime sans importance de Irène FRAIN

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Parution : en septembre 2020 dans les éditions du Seuil. En format poche Points Seuil en août 2021.

Broché : 256 pages – 18 €    Poche : 239 pages – 8.40 €

Le style, le genre : récit / enquête autobiographique.

L’auteure : Irène Frain est née le 22 mai 1950 à Lorient. Si elle connait la pauvreté dans son enfance elle fait de brillantes études de lettres à Rennes où elle devient la plus jeune agrégée de lettres classiques à 22 ans. Après avoir commencé sa vie professionnelle dans l’enseignement elle se consacre à l’écriture et connait son premier grand succès avec Le Nabab éditions J.C. Lattès (Prix des Maisons de la presse 1982). Parmi ses romans les plus connus, Secret de famille (Lattès, 1989), Devi (Fayard, 1993), L’Homme fatal (Fayard, 1995), Les Naufragés de l’île Tromelin (Michel Lafon, 2009). Le Seuil a publié d’elle deux récits autobiographiques : Sorti de rien (2013) et La Fille à histoires (2017), ainsi qu’un récit biographique : Marie Curie prend un amant (2015). Un crime sans importance a obtenu le Prix Interallié 2021.

Les lieux : une banlieue parisienne en lisière de la Beauce.

Le thème : Une femme seule, chez elle et en plein jour, est agressée par un inconnu – peut-être un serial killer. Après ce drame qui a coûté la vie à sa sœur, Irène Frain reconstitue l’envers d’une banlieue ordinaire. Pour conjurer le silence de sa famille, mais aussi réparer ce que la justice a ignoré.

Mon avis : j’ai découvert Irène Frain en 1984 avec Modern style, un roman sur les aventures de deux jeunes filles provinciales devenues des « Cocottes » dans les années 20. Et depuis rien lu de cette auteure, j’ai toujours senti une distance entre elle et moi, sans explication rationnelle… Un crime sans importance n’était pas dans mes envies de lecture, mon libraire me l’a offert pour deux ou trois Poche/Points achetés.  En fait j’ignorais tout de son contenu, je m’attendais à un roman et c’est une histoire personnelle qui y est racontée. Sceptique dans les premiers chapitres qui sont désincarnés, je me suis peu à peu intéressée à la quête d’Irène en oubliant la plupart du temps que je n’avais pas affaire à un roman. Et tant mieux parce que cela m’a toujours gênée d’être dans la position inconfortable de voyeuse. Le récit assez froid, même s’il y a de beaux passages sur le lien qui l’unissait à sa sœur, est raccord avec les problèmes familiaux qui règnent dans cette famille. Plusieurs choses gênantes toutefois, sa vision de la banlieue et son récit à charge contre la justice et la police parfois désagréable, même si les lenteurs de la Justice ne sont plus un mystère pour personne. Bref, livre bizarre ! je n’ai pas compris son entêtement à découvrir la vérité alors qu’elle n’avait plus aucun rapport avec sa famille depuis longtemps…

Pour résumer :  on peut s’en passer,  à moins de suivre l’œuvre de  l’auteure.

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