Parution : en poche chez Philippe Picquier en 1996. Traduction de l’anglais par Gilles Berton.
336 pages – 9 €
Les lieux : Tôkyô.
Le style, le genre : roman policier poussif.
L’auteur : né en 1945 Guy Stanley est, selon les sites, américain ou anglais, mais je ne me suis pas attardée sur ce détail… le roman ne m’ayant pas plu.
L’histoire : Le cadavre d’un petit racketteur flotte sur la Tama…Un meurtre qui conduira Araki, journaliste teigneux, buveur, fumeur et divorcé, tour à tour cynique et sentimental, sur la piste d’une belle femme énigmatique, d’un syndicat de yakuzas, et de quelques hauts responsables d’un de ces groupes géants qui font l’orgueil de l’industrie japonaise. De salons de massage en réunions secrètes, des boîtes de nuit de Ginza aux bars de Shinjuku, dans le Tôkyô de tous les jours et de toutes les nuits, le voile se déchire peu à peu. Et, derrière le paravent policé des courbettes et des salutations, se dévoile une réalité bien peu reluisante, la face cachée d’une société rigide où la moindre transgression est aussi dévastatrice que les typhons qui balaient régulièrement l’archipel japonais.
Mon avis : j’aime le Japon, par hasard je tombe sur ce livre vendu d’occasion chez Gibert. Grosse déception, personnages caricaturaux, intrigue banale, franchement je ne trouve rien pour le défendre, un petit raté des éditions Picquier qui par ailleurs proposent de très bonnes traductions, et dire que l’auteur a vécu au Japon !!! Rien ne vaut un Japonais pour écrire un roman policier japonais …
Pour résumer : passez votre chemin.