
Parution : première parution en 1986 chez Liana Levi sous un autre titre (voir dans la section auteur) puis repris par Albin Michel en 2014, en format poche au Livre de poche.

Imprimé par CPI Brodard et Taupin à La Flèche (72)
Le style, le genre : roman noir inspiré en partie de faits réels.
L’auteur : Jean-Michel est un écrivain français, né en 1950 à Alger. Après des études de droit il exerce la profession d’avocat pendant six ans. Puis il se lance dans l’écriture de scénarios pour la télévision et d’une pièce de théâtre, La Rebelle (1988). Il écrit un premier roman chez Liana Levi Pour cent millions en 1986 qui n’ayons pas peur des mots est un bide, malgré l’attribution du Prix du roman policier francophone de la ville du Mans 1986. Les droits seront rachetés par Albin Michel en 2014. Entre-temps il y aura eu le grand succès du Club des incorrigibles optimistes, Prix Goncourt des Lycéens 2014. Ses romans suivants : La Vie rêvée d’Ernesto G. (2012), et Trompe-la-mort (2015), La Valse des arbres et du ciel (2016) et De l’influence de David Bowie sur la destinée des jeunes filles (2017), tous chez Albin Michel.
Les lieux : Paris, Fleury-Mérogis.
L’histoire : Dans la vie, il y a les bons et les méchants, et il y a les autres. Baptiste Dupré est un homme atypique. Les codes classiques de la morale ne lui inspirent rien, il est libre et affranchi, c’est un joueur. Rien ne le définit mieux que le jeu, l’adrénaline, le coup de poker qui vient rompre l’équilibre fragile d’une partie. Ne craignant ni le hasard ni la concurrence, sa confiance lui a rapidement permis de venir à bout de tous les obstacles dressés sur son chemin. C’est ainsi qu’il a construit sa carrière d’avocat et gagné le cœur de sa femme. Mais après quelques années, Baptiste finit par s’ennuyer ferme. Les jours qui se succèdent lui semblent devenus ternes et répétitifs. Jusqu’au soir où il croise enfin un adversaire à sa mesure. Et qu’il se lance dans un pari terriblement risqué… Dernière Donne est le premier roman de l’auteur du Club des incorrigibles optimistes et de La Vie rêvée d’Ernesto G. Un roman noir implacable inspiré, en partie, de faits réels. Nouvelle édition : Prix Michel-Lebrun du roman policier. (texte éditeur)
Mon avis : que dire ? ce n’est pas un mauvais roman mais je n’ai pas été enthousiasmée par l’histoire assez prévisible et un scénario (inspiré de faits réels) utilisé par plusieurs auteurs dont Hannelore Cayre. A part un rebondissement qui m’a surprise pendant 2 ou 3 pages, tout le reste est évident. Ce qui m’a plu en revanche c’est la description des parties de poker, la psychologie des joueurs et l’écriture vive et précise de Jean-Michel. J’ai trouvé remarquable le premier chapitre (8 pages) la présentation physique et psychologique du personnage principal est magistrale, j’ai rarement vu un personnage aussi bien cerné d’emblée. Cela me donne envie de lire ses autres romans (à suivre !).
Pour résumer : Voilà … rien à dire de plus, c’est un petit livre (187 pages) qui peut se lire dans un voyage en train ou entre deux lectures plus exigeantes.