Parution : en 2019 aux éditions Denoël, en Folio policier en mars 2020.
Le style, le genre : roman policier écolo et politique.
L’auteure : est née en août 1967 à Troyes, d’un père français et d’une mère serbe. Diplômée de l’école des Beaux-Arts de Dijon, elle expose pendant une quinzaine d’années puis devient journaliste en presse écrite à Lyon, où elle vit toujours. Elle se consacre aujourd’hui exclusivement à l’écriture. Elle a obtenu un beau succès avec son quatrième roman, Boréal (Prix Polar Saint Maur en poche 2019)
Les lieux : la Serbie, Dubaï.
L’histoire : Il y a quarante ans, le petit Jan Kosta, trois ans, a été l’un des rares survivants de la terrible catastrophe de Zavoï. Lors d’un gigantesque glissement de terrain, ce village des Balkans a été littéralement englouti sous des torrents de boue. Sauvé par son chien qui l’a traîné, inconscient, hors de l’eau fangeuse, Jan a perdu toute sa famille. Devenu hydrogéologue, Jan reçoit un coup de fil alarmé d’un ami ingénieur. Il se passe des choses étranges dans et autour de la centrale construite sur les flancs de la montagne de son enfance. Les gens ont des comportements imprévisibles, parfois violents. Les moines du monastère voisin ont tous disparu, et les bâtiments délaissés accueillent désormais un institut psychiatrique.
Vladimir demande à Jan de venir étudier les faits. Que le mal vienne de la centrale, de la montagne ou des hommes, si un nouveau drame est sur le point de se produire, seul un survivant de Zavoï aura une chance de pouvoir tout arrêter.
Mon avis : j’ai mis un mois et demi pour lire ce polar, vous conviendrez que ce n’est pas très bon signe… Ce n’est pas qu’il soit mauvais mais je n’ai pas réussi à accrocher, sans doute parce qu’il n’y a pas de fil conducteur réellement présent. Trop de thèmes sont abordés comme si il avait fallu caser le maximum de sujets (la guerre fratricide de Yougoslavie et ses outrages, la psychiatrie, l’activisme écologique, une histoire d’amour téléphonée que j’ai trouvé un peu ridicule par moment, du fantastique, etc.). Je crois que j’ai le chic pour lire des romans d’auteurs qui ont eu un succès avec … leur livre précédent, et donc … je suis influencée par les bonnes opinions, ici c’était Boréal…
Pour résumer : … par conséquent je ne présume pas du talent de cette auteure, il faut juste en lire un autre, pour voir !