Parution : en 2017 dans les éditions Gallimard, en folio Policier en février 2018. Traduit du norvégien par Céline Romand-Monnier.
Broché : 368 pages – 20 € Poche : 435 pages – 8.70 €
Le style, le genre : roman policier norvégien.
L’auteur : Jørn Lier Horst est né le 27 février 1970 à Bamble, dans le comté de Telemark, en Norvège. Il suit l’enseignement de l’école de police et devient policier. Alors qu’il l’est encore il publie de la littérature pour la jeunesse avec pas moins d’une trentaine d’ouvrages et parallèlement, avec son expérience d’ancien policier, il écrit une série policière très populaire en Norvège (une adaptation TV est en cours) autour de l’enquêteur William Wisting. Fermé pour l’hiver est le 7e des 15 écrits à ce jour mais le premier traduit en France, il a reçu le Norwegian Booksellers’ Prize en 2011 date de sortie en Norvège.
Les lieux : Larvik ville située dans le comté de Vestfold dans le sud de la Norvège, la Lituanie.
L’histoire : Les chalets du comté de Vestfold, qui servent de résidence estivale aux Norvégiens aisés, sont fermés pour la morte saison, et ont été la cible d’une série de cambriolages… Lorsqu’un homme cagoulé est retrouvé assassiné dans le chalet d’un célèbre présentateur de télévision, William Wisting, inspecteur de la police criminelle de Larvik, une ville moyenne située à une centaine de kilomètres au sud-ouest d’Oslo, est chargé de l’enquête. Mais la disparition du corps avant son autopsie et l’incendie d’un appartement, détruisant des indices essentiels, risquent d’anéantir tous ses efforts.
La situation se complique encore puisque la propre fille de Wisting se voit mêlée malgré elle à cette affaire. Après s’être séparée de son petit ami, la jeune journaliste se réfugie dans le chalet que son père a hérité d’un oncle, à quelques kilomètres du lieu du crime. Lors d’une promenade, elle découvre un corps sans vie dérivant dans un bateau, les yeux dévorés par les oiseaux…
Mon avis : polar avec une énigme assez classique mêlant cambriolages, trafic de drogues et showbiz. Je n’ai pas été surprise par l’atmosphère du récit finalement assez conforme à ce qu’on attend de la littérature policière norvégienne. Le petit plus c’est le personnage de Line, la fille (journaliste) de William Wisting, qui est bien campé, ce n’était pas évident car police et journalisme c’est un duel bien exploité, vu et revu. Ce qui est dommage c’est que Fermé pour l’hiver est la septième histoire de la série mais la première traduite en France, on devine que des évènements précédents (affaires passées ou évènements personnels) ont façonné la façon de voir les choses de l’enquêteur…
Pour résumer : pas mal, j’ai lu le 2e dans la foulée (Les chiens de chasse) (en réalité le 8e en Norvège… il faut suivre !), bien meilleur à mon goût en ce qui concerne l’intrigue.