Parution : en 2017 dans les éditions de La Martinière, en format poche chez Points Seuil Policier.
Traduction de l’édition anglaise (elle-même traduite de l’islandais) par Philippe Reilly. Avec l’accord de l’auteur qui considère l’édition anglaise comme la version définitive de son roman.
Broché : 21 € – Poche : 7.70 €

Les lieux : Siglufjördur en Islande.
Le style, le genre : roman policier.
L’auteur : Ragnar Jónasson est né à Reykjavik en 1976. Ses grands-parents sont originaires de Siglufjördur, la ville où se déroule ses romans (un des noms de la neige en islandais), et où a grandi son père. Grand lecteur d’Agatha Christie dès son plus jeune âge – et plus tard de P. D. James ou Peter May -, il entreprend la traduction, à 17 ans, de quatorze de ses romans en islandais. Avocat et professeur de droit à l’Université de Reykjavik, il est aussi écrivain et le cofondateur du Festival international de romans policiers « Iceland Noir ». C’est l’agent d’Henning Mankell qui a découvert Jónasson et vendu les droits de ses livres à l’international. Un nouveau roman vient de sortir (2023), Reykjavik, coécrit avec la première ministre islandaise, Katrín Jakobsdóttir.
L’histoire : À Siglufjördur, à l’approche de l’hiver, le soleil disparaît derrière les montagnes pour ne réapparaître que deux mois plus tard. Ce village perdu du nord de l’Islande plonge alors dans une obscurité totale…
Le jeune policier Ari Thór veille sur la petite communauté sans histoires. Mais son collègue, l’inspecteur Herjólfur, est assassiné alors qu’il enquêtait aux abords d’une vieille maison abandonnée. L’illusion d’innocence tombe. Tous les habitants n’avaient-ils pas, au fond, une bonne raison de semer le chaos ? Elín, qui fuit un passé violent. Gunnar, maire du village, qui cache d’étranges secrets… Pour reconstituer le puzzle, il faudra aussi écouter cette voix qui murmure, enfermée derrière les cloisons d’un hôpital psychiatrique, et qui tient peut-être la clé de l’énigme.
Mon avis : j’émettais des réserves sur son premier polar Snjór et j’espérais trouver mieux avec Mörk, un peu mieux en effet. J’ai compris ce qui me faisait tiquer : toujours pas compris les relations entre Kristen et Ari ou à tout le moins la façon dont elles sont relatées… J’éprouve les mêmes sensations que dans le premier, je crois avoir trouvé quel est le problème : tout est dit, tout est raconté, rien n’est laissé à l’imagination du lecteur. Ma question ce jour est : s’est-il bonifié avec le temps et l’expérience ? j’attends votre avis, et je vais poursuivre.
Pour résumer : polar encore moyen (auteur pourtant défini comme maître du polar islandais (par l’éditeur) et récompensé par de nombreux prix) même si l’ambiance du polar villageois est séduisant. Je suis curieuse du dernier, écrit avec la première ministre islandaise…

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