Parution : en 2014 dans les éditions Jean-Claude Lattès, en format poche en avril 2015 au Livre de Poche. Traduction de l’anglais par Sophie Bastide-Foltz.
Broché : 600 pages – 24 € Poche : 906 pages – 11.90 €
Les lieux : USA, Moyen-Orient, Paris.
Le style, le genre : roman d’espionnage, thriller. Le narrateur est Pilgrim le personnage principal.
L’auteur : Terry Hayes est né le 8 octobre 1951 en Angleterre (Sussex). Après des études de journalisme en Australie, il devient correspondant de la presse australienne aux USA, puis après un retour en Australie il écrit plusieurs scénarios qui ont été portés à l’écran par de grands studios de Hollywood, dont Dead Calm, From Hell, et Mad Max 2. Je suis Pilgrim (Prix des lecteurs Livre de Poche 2015) qui est son premier roman a été un best-seller traduit dans le monde entier. L’année de la sauterelle vient de sortir chez J.C. Lattès.
L’histoire : Une jeune femme assassinée dans un hôtel sinistre de Manhattan. Un père décapité en public sous le soleil cuisant d’Arabie Saoudite. Un chercheur torturé devant un laboratoire

syrien ultrasecret. Un complot visant à commettre un effroyable crime contre l’humanité. Et en fil rouge, reliant ces événements, un homme répondant au nom de Pilgrim. Pilgrim est le nom de code d’un individu qui n’existe pas officiellement. Il a autrefois dirigé une unité d’élite des Services secrets américains. Avant de se retirer dans l’anonymat le plus total, il a écrit le livre de référence sur la criminologie et la médecine légale. Mais son passé d’agent secret va bientôt le rattraper…
Mon avis : j’avais beaucoup entendu parler de ce titre à sa sortie mais c’est à l’occasion de la parution de son deuxième roman L’année de la sauterelle (2024) que j’ai acheté son premier pour « voir ».
Un peu déçue… ce titre est vendu comme un mélange de Homeland, de Jason Bourne et de The wire je n’ai dû retenir que Homeland, une de mes séries préférées, d’où la déception. Jamais je n’aurais zappé des passages de Homeland alors que là… Pour moi il y a 200 pages de trop (dans la version poche qui en compte plus de 900). Pourtant c’est un roman qui n’est pas mauvais. Le personnage de Pilgrim est très intéressant à suivre c’est le point fort du livre. Jeune (très jeune) retraité, il se pose des questions sur le sens de son action et de sa vie et il noue une jolie amitié avec un flic new-yorkais. L’histoire personnelle, tragique, du terroriste nommé le Sarrasin est bien amenée et apporte un semblant de justification à sa colère, pour qu’ensuite la religion ne le perde à jamais, des actes d’une cruauté !!! À noter : des phrases répétitives, d’autres très péjoratives pour ne pas dire racistes qui concernent des personnages secondaires, assez dérangeant. Et une écriture sans relief particulier. Des invraisemblances aussi. Dommage.
Pour résumer : bref vous l’aurez compris l’intrigue est efficace mais dans ce même genre du roman d’espionnage il y a bien mieux, lisez plutôt L’homme de Kaboul, Kaboul express, Baad ou encore L’espion français de Cédric Bannel.

J’avais été très déçue et quand je lis qu’on a osé le comparer à The Wire (LA série ultime pour moi), je suis choquée !
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