L’espion français de Cédric BANNEL

l'espion français broché cedric bannelParution :  dans les éditions Robert Laffont en 2021, parution en poche en juillet 2022 chez Pocket.

Broché :  528 pages – 19.90 €    Poche :  560 pages – 9.50 €

Les lieux : France, Afghanistan, frontière iranienne.l'espion français poche

Le style, le genre : j’appelle toujours ce genre roman d’espionnage même si maintenant on dit thriller géopolitique…

L’auteur : Cédric Bannel est né en octobre 1966 à Casablanca. Diplômé de Sciences Po Paris et de l’ENA (promotion Condorcet, comme Valérie Pécresse), il devient haut fonctionnaire à Bercy, connaisseur de la finance internationale et responsable d’un fonds d’investissement soutenant des start-up. La liste de ses postes professionnels, de ses exploits sportifs et politiques est longue comme le bras, je vous laisse la découvrir ici. A noter : il obtient la médaille de bronze aux championnats du monde de karaté (WUKF) 2017 en catégorie Combats Vétérans.

Son premier roman publié chez Robert Laffont Le huitième fléau est publié en 1999. Son personnage de flic afghan, Oussama Kandar est apparu en 2011 dans L’Homme de Kaboul. Il est chef de la brigade criminelle de la ville, c’est un ancien sniper, compagnon de route du commandant Massoud.cedric bannel l'espion français

L’histoire : effervescence boulevard Mortier… Dans les sous-sols de la DGSE, les écoutes ont enfin parlé : on a retrouvé la trace d’Alice Marsan – alias la Veuve blanche –, l’impitoyable passionaria de l’État islamique. Elle serait liée au kidnapping, sur le sol afghan, d’un groupe d’infirmières japonaises… L’occasion ou jamais de l’éliminer – officieusement bien sûr. Et qui de plus qualifié qu’Edgar Van Scana, 33 ans, dit « Scan », agent de l’ombre et fin connaisseur d’un pays corrompu jusqu’à la moelle, pour accomplir cette mission sans filet… ?

Mon avis : c’est un genre que j’apprécie particulièrement et autant le dire tout de suite je me suis régalée. L’action se passe essentiellement à Kaboul et dans sa région, ainsi que dans les locaux officiels et officieux de la DGSE à Paris. La connaissance de cette région du monde et du fonctionnement de la DGSE de Cédric est validée par une préface pour l’édition de poche de Patrick Calvar (ami de l’auteur), ancien directeur du renseignement de la DGSE et ancien directeur général de la DGSI.

J’ai adoré les personnages du « qomaandaan Kandar » et de ses collaborateurs, de « Scan » ainsi que ceux des protagonistes « secondaires ». A travers eux c’est l’Afghanistan que nous découvrons, la vie quotidienne, le mode de vie pour le moins surprenant vu de l’Occident. J’ai senti immédiatement la grande affection qu’il ressent pour ce pays et son admiration pour un peuple qui a fait échec aux ambitions des grandes puissances de la planète pour s’approprier ses terres. Il y a également la beauté des paysages qui vient souligner le contraste avec les différentes tribus qui ont adoptées la doxa des talibans ou bien celle de Daesh. Kandar à Kaboul, tout comme les personnages féminins, voient inexorablement arriver la déferlante Taliban. Frémissements…

Au fil de la lecture la neutralisation de la Veuve blanche, qui est le but de la traque, est passée pour moi au second plan, c’est tout le reste qui m’a captivée.

Pour résumer :  vous passerez un bon moment. Quant à moi j’ai filé acheter les premiers volumes des enquêtes du qomaandaann, L’homme de Kaboul, Kaboul Express, Baad.

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