Parution : en mars 2018 dans les éditions de la Martinière. En format poche Points Policier en juin 2020. Traduction par Philippe Reilly, depuis l’édition anglaise, revue et corrigée par l’auteur qui a changé des éléments de son histoire et qui considère le texte anglais comme la version définitive de son roman.
Broché : 352 pages – 21€ Poche : 239 pages – 8.10 €
Le style, le genre : au croisement du polar scandinave et des “cosy mysteries”.
L’auteur : il est né à Reykjavik en 1976. Ses grands-parents sont originaires de Siglufjördur. Grand lecteur d’Agatha Christie dès son plus jeune âge, il entreprend la traduction, à 17 ans, de quatorze de ses romans en islandais. Avocat et professeur de droit à l’Université de Reykjavik, il est aussi écrivain et le cofondateur du Festival international de romans policiers Iceland Noir. C’est l’agent d’Henning Mankell qui a découvert Jónasson et vendu les droits de la série « Dark Iceland » dans dix-huit pays.
Les lieux : à Akureyri, à Reykjavík et à Siglufjördur, en Islande.
L’histoire : C’est l’été à Siglufjördur. Le climat de ce village du nord de l’Islande est si rude que le jeune policier Ari Thór voit arriver avec soulagement cette saison où le soleil brille à toute heure du jour et de la nuit. Mais le répit est de courte durée. Dans cette troisième enquête de la série « Siglufjördur », le corps d’un homme est retrouvé au bord d’un fjord, battu à mort. Une jeune journaliste vient fouiner d’un peu trop près. Que cherche-t-elle à découvrir ? Ou à étouffer ? L’éruption spectaculaire de l’Eyjafjallajökull recouvre peu à peu toute l’Islande d’un épais nuage de cendres. Cette étrange « nuit » – nátt, en islandais – fait remonter les secrets les plus enfouis. Personne ne sera épargné. Pas même Ari Thór, qui doit pourtant boucler son enquête au plus vite, s’il veut éviter de nouveaux crimes.
Mon avis : avoir traduit à 17 ans plusieurs romans d’Agatha Christie a modelé le style de Jónasson. St Mary Mead en Islande s’appelle Siglufjördur. Mais pas de Miss Marple, ce sont les trois agents du poste de police de la petite ville qui utilisent au mieux leurs yeux et leurs oreilles.
Après un démarrage un peu laborieux de ma découverte de cette série, et de l’auteur, (voir les critiques précédentes sur le site), j’étais prête à laisser tomber, mais finalement Il y a une atmosphère dans ces polars qui me plait bien (j’ai bien fait de persévérer) avec de l’exotisme, on ne parle pas si souvent de l’Islande des villages, et des personnages bien charpentés qui nous semblent presque évoluer dans la réalité. Le côté « cosy mysteries », bien présent, apporte quelque chose d’assez semblable à l’ambiance chère à Agatha Christie ou M.C. Beaton (série Agatha Raisin), on est loin du roman noir ou du gore. Je ne vous parlerai pas de l’intrigue, je vous laisse la découvrir.
Pour résumer : plaisant, sans que ce soit extraordinaire ! Les lire dans l’ordre : Snjór, Mörk, Nátt, Sött, Vík, Sigló. (série Les enquêtes de Siglufjördur (Ari Thór)).

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