Parution : en mars 2024 chez J.C. Lattès. En février 2025 dans les éditions du Livre de Poche. Traduit de l’anglais (américain) par Sophie Bastide-Foltz.
Broché : 686 pages – 23.90 € Poche : 1024 pages – 12.90 €
Le style, le genre : roman d’espionnage et suivi, curieusement, de chapitres relevant de la science-fiction.
L’auteur : Terry Hayes est né le 8 octobre 1951 en Angleterre (Sussex). Après des études de journalisme en Australie, il devient correspondant de la presse australienne aux USA, puis après un retour en Australie il écrit plusieurs scénarios qui ont été portés à l’écran par de grands studios de Hollywood, dont Dead Calm, From Hell, et Mad Max 2. Je suis Pilgrim (Prix des lecteurs Livre de Poche 2015) qui est son premier roman a été un best-seller traduit dans le monde entier.
Les lieux : USA, Russie, Pakistan, Iran, Afghanistan.
L’histoire : un espion de la CIA, Ridley, un des meilleurs de l’Agence, recherche un terroriste islamiste qu’on croyait mort mais qui vivait sous les radars. Abu Muslim Al-Toundra est en réalité russe, son vrai nom est Roman Kazinski. Au terme d’une mission très mouvementée et riche en rebondissements en Iran et en Afghanistan ce terroriste parvient à s’enfuir en Russie. Le neutraliser devient l’obsession de l’agent.
Mon avis : le mot « désarçonnée » n’est pas trop faible pour décrire ce que j’ai ressenti à partir du 3e chapitre. Dans les deux premiers (331 pages), un roman d’espionnage passionnant et bien mené, à la manière de Cédric Banel, que je n’ai effectivement pas lâché. Ce roman aurait pu se terminer là.
En réalité dans les chapitres 3 et 4 c’est une deuxième histoire, liée en partie à la première, qui commence et mon enthousiasme a baissé d’un cran. Je ne vais pas pouvoir en dire beaucoup plus pour ne pas divulgâcher la chute. Sachez qu’il est question d’une technologie révolutionnaire appliquée aux sous-marins, d’une courbure de la lumière, et je peux vous l’affirmer… il n’est pas bon de courber la lumière😉. Tout cela, comme il se doit, suivi d’un saut dans le futur détonnant…qu’on appréciera ou pas. Moi non. Dommage.
J’ai un peu ramé pour continuer le livre, il faut du temps pour se reconditionner afin d’adhérer au changement de genre. En fait je n’y ai pas vraiment adhéré. Je ne suis pas convaincue par le projet de Terry, la seule raison de finir ce livre était de savoir ce qui allait advenir de Ridley et de Kazinski.
Pour résumer : si le mélange des genres n’est pas votre truc, vous pouvez vous arrêter à la page 331 ou aller tout de même au bout du 3e chapitre et reprendre à la section 46 du chapitre 4. Pour ce roman vous trouverez donc deux entrées dans le classement : j’ai beaucoup aimé pour la première partie, je suis déçue par la deuxième.


Ah, c’est étrange en effet ! Bon, je n’avais pas été emballée par Je suis Pilgrim. Je ne suis donc sans doute pas le bon public, même pour pour la 1e partie…
J’aimeAimé par 2 personnes