Le cœur cousu de Carole MARTINEZ

Parution : Gallimard 2007, en poche chez Folio février 2009

Le genre/le style : Fresque familiale – Conte.

Les lieux : Andalousie

L’auteur : Carole Martinez, née en 1966, est d’origine espagnole. D’abord comédienne elle devient professeure de français au collège Victor Hugo d’Issy les Moulineaux. « Le cœur cousu », son premier roman,est sorti chez Gallimard en février 2007, il a obtenu de nombreux prix. Son histoire a fait rêver de nombreux écrivains en herbe puisque cette prof parfaitement inconnue a déposé son manuscrit à l’accueil des éditions Gallimard et a été retenu par le comité de lecture. C’est comme pour le loto : improbable mais ça arrive !

L’histoire : Dans un village du sud de l’Espagne, une lignée de femmes se transmet depuis la nuit des temps une boîte mystérieuse. Quand c’est à son tour de l’ouvrir Frasquita y découvre des fils et des aiguilles et s’initie à la couture. Pas n’importe quelle couture : elle sublime les chiffons, coud les êtres ensemble, reprise les hommes effilochés. Ce talent lui donne vite une réputation de magicienne, ou de sorcière.

Le jour de son mariage les fleurs de tissu créées pour sa robe de mariée sont tellement vivantes qu’elles faneront sous le regard jaloux des villageoises ; un éventail reproduit avec une telle perfection les ailes d’un papillon qu’il s’envolera par la fenêtre ; le cœur de soie qu’elle cache sous le vêtement de la Madone menée en procession semble palpiter miraculeusement…
Le malheur s’abat sur sa famille quand Frasquita, jouée et perdue par son mari lors d’un combat de coqs, est condamnée avec ses enfants à l’errance à travers l’Andalousie que les révoltes paysannes mettent à feu et à sang. Anita, Martirio, Clara, ses enfants dotés eux aussi de dons surnaturels vont tenter de survivre dans ce tourbillon révolutionnaire. C’est par le regard de Soledad que nous allons suivre l’histoire de sa mère, Frasquita Carasco, et celle de ses enfants.

Mon avis : J’ai lu Le cœur cousu après Du domaine des murmures que j’avais beaucoup aimé. Forcément j’attendais le même plaisir de cette lecture, je suis restée sur ma faim. Certes l’écriture est toujours belle, l’atmosphère particulière, un livre de femmes, ont dit de nombreux lecteurs. Mais j’ai ressenti un « trop », même plusieurs en fait ! Trop de magie, trop de situations improbables, trop de rapidité donnant à la lecture un sentiment étouffant. Ce monde de femmes m’a paru limite répulsif et caricatural.

Pour résumer : Le roman a été très apprécié du lectorat féminin. Ce texte renferme une ambiance particulière, peu conventionnelle donc soumise encore plus que d’habitude à la subjectivité. Moi, plus ma lecture avançait plus j’avais hâte de passer à autre chose.

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