Parution : en septembre 2006 aux éditions Grasset, en janvier 2008 en édition de poche Le Livre de Poche.
Prix Médicis 2006
Le style, le genre : roman français délicat et sensible
Les lieux : une maison, un village en Mayenne.
L’auteur : Georges Chalandon surnommé Sorj est né le 16 mai 1952 à Tunis mais passe son enfance à Lyon. Il a été grand reporter pour Libération durant plus de trente ans, et pour Le Canard Enchaîné depuis 2009. Il a couvert de nombreux théâtres de guerre. En 1988 il a reçu le prix Albert Londres pour ses reportages sur l’Irlande du Nord et pour ses articles relatant le procès Barbie. Il publie son premier roman en 2005 (Le petit Bonzi), suivront cinq autres ouvrages, le dernier à l’automne 2015. Ses thèmes favoris sont liés à ses expériences journalistiques et à ses relations avec son père.
L’histoire : nous sommes dans un petit village plus précisément dans la maison d’Etienne et Fauvette, pourtant ce ne sont plus eux qui en entrent et en sortent. Sept amis ou membres de la famille se relaient chaque jour de la semaine avec chacun une tâche. Madeleine change les fleurs coupées dans le salon, Ivan ouvre les fenêtres et change à l’occasion une ampoule au grenier, Paradis remonte la petite horloge, les autres continuent les mots croisés laissés sur la table, Berthevin (aussi appelé l’Andouille) allume et éteint les lumières, etc. C’est dans le café de Lucien, dit le petit bosco, frère d’Etienne que chacun vient chercher les clefs et vient boire le verre de la promesse.
Dans le grenier une lampe ancienne brille, la veilleuse des âmes.
Mon avis : roman délicieux, il y a des livres qui vous poursuivent pendant des semaines c’est le cas de celui-ci. Le regard porté sur nos morts n’est plus le même après avoir lu ce livre qui n’est ni sombre ni déprimant mais au contraire lumineux et tout simplement beau. Je ne vous en dirai pas plus car c’est un roman tout en sensations et qui touche à l’essentiel. Cela faisait un moment qu’on me parlait de cet auteur, je suis séduite.
Pour résumer : à lire absolument.
Roman très intime, des choses simples, des sentiments basiques mais qui sont le sel de la vie.