Toiles de maître de Hannelore CAYRE

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160 pages – 8 euros

Parution : en août 2005 aux éditions Métailié

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Le genre, le style : roman policier grinçant écrit par une avocate pénaliste. C’est le second volet d’une trilogie mettant en scène l’avocat Christophe Leibowitz. Le narrateur est cet avocat.

L’auteur : Hannelore Cayre est née en mars 1963 à Neuilly sur Seine d’une mère autrichienne. Elle vit à Paris.Hannelore_Cayre
Elle est l’auteur, entre autres, de la Daronne, Commis d’office et Comme au cinéma. Elle a réalisé plusieurs courts métrages, l’adaptation de Commis d’office a été son premier long métrage. Elle collabore également à la Revue XXI.
Elle est fascinée par Nadia Comaneci, que les plus âgés connaissent ! Pour en savoir plus sur Hannelore cet entretien très sympa sur France inter.

Les lieux : Paris, Vichy.

L’histoire : Sorti de prison et plus que jamais dans la ligne de mire de son Ordre, l’avocat Christophe Leibowitz renoue difficilement avec son métier. C’est à l’occasion d’une étonnante affaire de tableaux volés qu’il s’aperçoit qu’un front invisible se mobilise pour l’éradiquer. Flanqué de ses sulfureux amis, Leibowitz part sans le savoir à la recherche de sa propre histoire et va découvrir une France hantée par ses vieux démons.

Mon avis : c’est un livre que j’ai trouvé par hasard cet été dans une boîte à livres dans les ruelles de la jolie petite ville médiévale de Mennetou sur Cher, et comme j’étais encore sous le charme de La Daronne je me suis empressée de le lire. Ce qui explique que dans cette trilogie je n’ai pas encore lu le premier… (Commis d’office, Métailié). La mayonnaise est la même que dans la Daronne : un argument bien ficelé, de très bons (et drôles) passages et des personnages atypiques et je m’attendais à vivre un moment de lecture aussi bon. La vérité m’oblige à dire que j’ai été un peu déçue. L’ambiance est toujours borderline, glauque et bien documentée par cette avocate pénaliste qui connait parfaitement l’ambiance des affaires où les commis d’office ne sont pas à la fête… L’image des membres de l’ordre des avocats n’est pas des plus complaisantes c’est le moins que l’on puisse dire, tout occupés qu’ils sont à faire progresser leur carrière.
Au milieu de ce marigot nous suivons une affaire délicate et non moins pestilentielle : le trafic des œuvres d’art subtilisées aux collectionneurs juifs entre 1940 et 1944.
En marge de l’histoire principale les relations avec Marie-France Rongier, inspectrice des impôts et Garance, juge, ne sont pas en reste pour bouleverser la vie quotidienne de notre héros, obnubilé par UN tableau d’Egon Schiele.

Pour résumer : un peu déçue mais mon avis sera peut-être à nuancer quand j’aurai lu le premier volume Commis d’office.

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