Parution : en 2016 chezXO éditions, en 2018 en poche chez Pocket.
Le style, le genre : thriller policier qui n’a d’autre ambition que de m’avoir proposé un bon suspense…
L’auteur : Nicolas Beuglet a été journaliste, scénariste, animateur pour M6. Il a publié un premier roman, Le premier crâne, en 2011 sous le pseudonyme de Nicolas Sker. Aujourd’hui, il se consacre uniquement à l’écriture de romans sous son véritable nom. Il a obtenu les Prix du Polar des Petits Mots des Libraires 2017, Prix du Roman Populaire 2017, Prix des nouvelles voix du polar 2018, catégorie roman français (Pocket), Prix Polar en Nivernais 2018 pour Le Cri.
Les lieux : Oslo (Norvège), Paris (France), l’île de l’Ascension (Atlantique sud)
L’histoire : À quelques kilomètres d’Oslo, l’hôpital psychiatrique de Gaustad dresse sa masse sombre parmi les pins enneigés. Appelée sur place pour un suicide, l’inspectrice Sarah Geringën pressent d’emblée que rien ne concorde. Le patient 488, ainsi surnommé suivant les chiffres cicatrisés qu’il porte sur le front, s’est figé dans la mort, un cri muet aux lèvres, un cri de peur primale. Soumise à un compte à rebours implacable, Sarah va découvrir une vérité vertigineuse sur l’une des questions qui hante chacun d’entre nous : la vie après la mort…
Mon avis : bon… autant le dire d’emblée ce n’est pas la peine d’attendre de cette lecture un moment littéraire inoubliable. Sortant du magnifique roman L’arbre-monde j’ai même failli abandonner après une trentaine de pages, je ne suis pas cruelle donc je ne citerai pas certaines phrases indigentes qui m’ont attaquées le cerveau mais heureusement l’intrigue est vraiment prenante et même si les différents rebondissements sont parfois abracadabrantesques on a envie de savoir où cela va nous mener, l’univers psychiatrique dans les polars ça marche toujours. Et là on est servi, l’auteur dans un enthousiasme débordant a convoqué Jung, les grandes religions mono et polythéistes et même le Christ en plus de quelques concepts philosophiques et de la neuroscience… Des scènes assez gore et le manque de profondeur dans les personnages et les situations dérangent une fois le livre fermé, le suspense m’ayant empêché d’y penser en cours de lecture.
Pour résumer : pour être tout à fait honnête et au risque de me contredire, Le cri m’a divertie, c’est une bonne détente quand on est fatiguée. C’est aussi un livre qui peut être conseillé à des personnes « petits lecteurs » pour susciter l’envie de lire.
J’aime bien la catégorie des ‘petits lecteurs ‘.
B
cool