Parution : en février 2020 dans les éditions Gallimard, en poche Folio en mars 2021.
Broché : 368 pages – 20 € Poche : 416 pages – 8.70 €
Le style, le genre : roman historique, roman familial : 1ère partie « La guerre, la guerre, la guerre ». Le second volume vient de paraître Regardez-nous danser.
L’auteure : Leïla est née au Maroc en 1981, son père est banquier, et marocain, sa mère est médecin, franco-marocaine. Après ses études à Paris à Sciences-Po elle devient journaliste en 2008 à Jeune Afrique. En 2013, son premier manuscrit est refusé par toutes les maisons d’édition auxquelles elle l’avait envoyé. Elle entame alors un stage de deux mois dans l’atelier de l’écrivain et éditeur Jean-Marie Laclavetine. Le jardin de l’ogre son premier roman a paru en 2014 chez Gallimard.
Pour Chanson douce (Gallimard 2016) elle a reçu le Prix Goncourt et le Grand Prix des lectrices du magazine Elle.
Les lieux : le Maroc et l’Alsace.
L’histoire : En 1944, Mathilde tombe amoureuse d’Amine, un Marocain venu combattre dans l’armée française. Rêvant de quitter son Alsace natale, la jeune femme s’installe avec lui à Meknès pour y fonder une famille. Mais les désillusions s’accumulent : le manque d’argent, le racisme et les humiliations fragilisent leur couple. Dans ce pays ambivalent, qui réclame une indépendance que les hommes refusent pourtant aux femmes, Mathilde réussira-t-elle à poursuivre sa quête de liberté sans heurter ceux qu’elle aime ?
Mon avis : un peu déçue je dois l’avouer même si cela reste un livre agréable à lire, il manque un je-ne-sais-quoi qui enflammerait le récit. Le personnage de Mathilde m’est apparu un peu obscur, ses actes ne correspondent pas à ce que Leïla nous suggère, c’est un peu déstabilisant. A-t-elle voulu introduire un effet miroir de la situation politique, partagée entre pro-Français et indépendantistes ? Possible… mais j’aurai peut-être aimé des personnages qui s’engagent plus.
En tout cas j’ai pris plaisir à découvrir la vie au Maroc dans les années 50 et la dure vie des paysans. C’est bien écrit et je lirai la suite parue ce mois de février.
Pour résumer : Leïla ne prend pas parti, elle observe.
Je ne suis pas loin de partager ton « avis » !