Parution : en 1993 dans les éditions L’Atalante, l’intégrale a été publiée en mai 2020 ; en poche (3 volumes) dans les éditions J’ai Lu depuis 1997.
1 – Les guerriers du silence
2 -Terra Mater
3 – La citadelle Hyponéros
Broché (intégrale) : 25 € Les Poches : 8.70€ – 8.90€ – 8.50€
Le style, le genre : trilogie de science-fiction.
L’auteur : Pierre Bordage est né en janvier 1955 à la Réorthe, en Vendée. Après une scolarité sans histoire, neuf ans de karaté et quelques cours de banjo, il s’inscrit en lettres modernes à la faculté de Nantes et découvre l’écriture lors d’un atelier en 1975. Il n’a encore jamais lu de SF, lorsqu’il est amené à lire pour une dissertation Les chroniques martiennes de Ray Bradbury, qui est une véritable révélation. Découvrant à Paris un ouvrage d’Orson Scott Card édité par l’Atalante, il propose Les guerriers du silence à l’éditeur qui l’accepte. Il a publié depuis de nombreux ouvrages, qui bénéficient de la reconnaissance des amateurs et des professionnels de la science-fiction à travers notamment le Grand Prix de l’Imaginaire 1994, le Prix Julia Verlanger 1994 ou le prix Bob Morane.
Les lieux : le cosmos.
L’histoire : Quelque cent mondes composent la Confédération de Naflin, parmi lesquels la somptueuse et raffinée Syracusa. Or, dans l’ombre de la famille régnante, les mystérieux Scaythes d’Hyponéros, venus d’un monde lointain, doués d’inquiétants pouvoirs psychiques, trament un gigantesque complot dont l’instauration d’une dictature sur la Confédération ne constitue qu’une étape.
Qui pourrait donc leur faire obstacle ? Les moines guerriers de l’ordre Absourate ? Ou faudrait-il compter avec cet obscur employé d’une compagnie de voyages, qui noie son ennui dans l’alcool sur la planète Deux-Saisons ? Car sa vie bascule le jour où une belle Syracusaine, traquée, passe la porte de son agence…
Mon avis : je n’avais encore jamais lu cet auteur et j’ai pris un grand plaisir à lire cette trilogie avec quelques critiques purement subjectives. Bordage dit qu’il s’attache plus aux thèmes, aux situations et aux personnages qu’à la « quincaillerie futuriste », c’est un peu la (petite) déception qui a accompagné ma lecture : tout est très humain, l’histoire, sans la quincaillerie futuriste, pourrait se passer à notre époque et rappelle les luttes de pouvoir qui ont accompagné l’histoire de l’humanité. Rien de neuf sous le soleil, vous l’aurez compris j’aurais préféré moins de comportements contemporains. Au regard des romans de Damasio (Alain) ce n’est pas comparable. Ce qui m’a fait adhérer à la trilogie c’est l’invention de ces Scaythes d’Hyponéros, personnages (choses) fascinants, dont je ne vous dirai rien ici.
Le 3e volume est excellent après la baisse d’intérêt que j’ai ressentie dans le 2e. Le final est extrêmement réussi. Comme un bon plat, quand on goûte l’ensemble des ingrédients, il devient succulent.
Pour résumer : pour les vacances c’est top, car vous pourrez enchainer les trois volumes à la suite…