Parution : en janvier 2019 dans les éditions Arléa, en format poche chez Folio en mai 2020.
Broché : 390 pages – 20 € Poche : 396 pages – 9.50 €
Le style, le genre : roman historique, saga familiale basée sur l’histoire personnelle de l’auteure. Elle se déroule de 1877 aux années précédant la deuxième guerre mondiale.
L’auteure : Marie Sizun est née en 1940. Elle a été professeur de lettres en France puis en Allemagne et en Belgique. Elle vit à Paris depuis 2001 mais revient régulièrement en Bretagne où elle aime écrire. En 2008 elle a reçu le grand Prix littéraire des Lectrices de ELLE, et celui du Télégramme, pour La Femme de l’Allemand ; en 2013 le Prix des Bibliothèques pour Tous ainsi que le Prix Exbrayat, pour Un léger déplacement ; en 2017 le Prix Bretagne pour La Gouvernante suédoise.
Les lieux : Saint Pétersbourg, La Bernerie-en-Retz, Paris.
L’histoire : La Gouvernante suédoise se terminait en 1877, à la mort tragique de Hulda, la jeune épouse suédoise de Léonard Sézeneau. Que va-t-il advenir de leurs cinq enfants, traumatisés par la mort de leur mère et la découverte du drame familial qui en est la cause ? Si les garçons, envoyés en pension, trouvent leur voie, il n’en va pas de même pour les trois sœurs, que leur père entraîne avec lui dans le dernier parcours aventureux de sa vie. Échapperont-elles à l’autorité de ce père adoré mais abusif ? Passant du XIXe siècle, qui les a vues naître, au XXe, les sœurs vont faire, de façon souvent douloureuse mais magnifique, l’apprentissage de la liberté.
Mon avis : (à savoir : il n’est pas nécessaire d’avoir lu le premier volet « La gouvernante
suédoise » pour commencer celui-ci : tout est expliqué au début). J’aurais bien aimé apprécier ce livre, le garder un peu en mémoire mais je l’ai terminé il y a trois semaines et je l’ai déjà oublié… Pourtant l’époque du récit me plait (fin 19e et 20e débutant), j’aime les sagas familiales, la Russie fournit presque toujours l’assurance d’une atmosphère romanesque. Sur le moment je l’ai parcouru avec plaisir, il est intéressant et douloureux de suivre le destin et la condition des femmes de la bourgeoisie empêchées de vivre par les conventions et l’autorité paternelle, même si l’attachement à ce père égocentrique m’a quelque peu agacée. J’ai également retrouvé avec bonheur le style des romans publiés par Arléa, mélange de délicatesse et de féminité.
Et pourtant je suis restée à la surface des sentiments exprimés tout au long du récit, dommage quand on sait que c’est l’histoire familiale de Marie qui est mise en lumière. Le personnage de Lô m’a tout de même permis de le terminer sur une bonne impression.
Pour résumer : à lire si vous aimez l’univers et la personnalité de Marie Sizun. Je réessaierai de me replonger dans son œuvre avec La femme de l’Allemand ou bien 10, villa Gagliardini dans un proche avenir.

Je n’ai encore jamais lu Marie Sizun. J’ai l’impression qu’il vaudrait mieux que je commence par un autre roman pour la découvrir…
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oui en effet…
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oui en effet…
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