Certaines n’avaient jamais vu la mer de Julie OTSUKA

Certaines n’avaient jamais vu la mer -   Parution : éditions Phébus septembre 2012

  http://www.editionsphebus.fr/certaines-n-avaient-jamais-vu-la-mer-julie-otsuka-   9782752906700

  poche 10/18  septembre 2013

  http://www.1018.fr/

Genre : roman américain

Lieux : Océan Pacifique – Californie

L’auteur : Julie Otsuka est née en 1962 en Californie, elle est d’origine japonaise. Après qu’elle a fait des études d’art à l’université de Yale, elle écrit son premier roman “Quand l’empereur était un dieu” largement inspiré de la vie de ses grands parents. Elle a reçu pour “Certaines n’avaient jamais vu la mer” le prix Femina Etranger en 2012.

L’histoire : Ce livre court (142 pages en poche) raconte l’histoire de milliers de japonaises qui ont abandonné leur pays pour épouser aux Etats-Unis des hommes sur la foi d’une photo et d’une lettre. Elles sont pour la plus grande partie des paysannes qui n’aspirent qu’à quitter leur condition. Les bateaux qui les emportent vers l’Amérique sont chargés de leurs rêves. La réalité va être bien différente. Le roman est construit en 8 chapîtres suivant les étapes de leur vie, la traversée en bateau, les premiers contacts avec les hommes rêvés, le travail dans les champs, les naissances  et puis le déclenchement de la seconde guerre mondiale où l’ennemi à combattre sera japonais…

Mon avis : Un style littéraire n’avait pas encore été cerné par les universitaires, ce roman en est la fondation. Je ne veux pas faire la maligne donc je m’explique : j’attendais un roman qui me laisserait des émotions littéraires et humaines , un tel sujet s’y prêtait. A la place je n’ai (presque) que des regrets. Certes on imagine les tourments de l’exil, les déceptions et les violences conjugales et la rudesse d’un quotidien qu’elles avaient rêvé autre, mais rien de tout cela n’est réussi à cause de son style mitraillette. Au lieu de se focaliser sur 2 ou 3 personnages de femmes, Julie a voulu tout nous montrer, tout nous décrire par des phrases courtes qui font qu’au bout de 40 pages j’étais déjà étourdie (voire saoûlée).

Pour résumer : Je suis tentée de le classer dans la catégorie des “pas terrible” mais finalement je le dépose dans celle des “Bon”. Mon coeur parle : je ne peux pas ne pas être touchée par le destin de ces femmes. Même si on m’a “trompée”, je n’ai pas lu un roman mais un récit documentaire. Je pense que le jury du Femina a dû adopter la même démarche, le prix est pour le fond et pas pour la forme (bizarre quand même).

Un commentaire Ajoutez le vôtre

  1. Marcorèle dit :

    Tu a été saoulée par ce livre ? C’est donc la mer à boire… ?
    Je passe mon tour…

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