THOMAS MANN – Les Allemands fêtent avec ferveur les 150 ans de la naissance de Thomas Mann et ils ont bien raison. Que ceux et celles qui n’ont encore jamais lu ce grand auteur n’attendent plus, j’imagine que toutes les bonnes librairies en France mettent également en avant ses ouvrages, d’autant plus qu’ils sont tous ou en poche ou en édition compilée.

Ce qui est à lire, entre autre,  Tonio Kröger,  Le docteur Faustus, Les confessions du chevalier d’industrie Felix Krull,  La montagne magique bien sûr mais aussi Les Buddenbrook, son premier grand roman paru en 1901 que je conseille de lire en premier.

Et puis les nouvelles, celle très célèbre grâce à son adaptation cinématographique La mort à Venise. Il a un sens de l’art de la nouvelle qui, d’après moi, est inégalé. Vous lirez avec délectation Louisette,  Tobias Mindernickel, L’enfant prodige, etc.

Thomas Mann c’est un Prix Nobel en 1929,  un roman qui a servi de modèle pour les auteurs de sagas familiales du monde entier (Les Buddenbrook),  plus de 50 romans et nouvelles,  deux pièces de théâtre,  une bonne dizaine d’essais (sur Wagner, Goethe, Tolstoï, Fontane, Schopenhauer, Schiller, etc.).

Pour aller plus loin,  un dossier très intéressant sur le site du Goethe Institut, et particulièrement l’article « Thomas Mann revisité » qui va vous donner envie de le lire j’en suis sûre. Et bien sûr l’article très complet biographique et littéraire sur Wikipedia.

ET SURTOUT

un plaisir de lecture immense, c’est avec lui que j’ai découvert et apprécié ce qu’est l’art de la nouvelle.

Pour résumer : pour ceux et celles qui pourraient être intimidés par le poids du « maître » je ne conseille pas de commencer son œuvre par les deux textes les plus connus La montagne magique et La mort à Venise, un peu plus ardus, mais par Les Buddenbrook et les nouvelles.