La concession du téléphone de Andrea CAMILLERI

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la concession du telephone brochéParution : en 1999 dans les éditions Fayard (il n’est plus disponible à ce jour, seulement en occasion), en poche en 2002 au Livre de Poche. Traduction de l’italien par Dominique Vittoz.

Broché : 282 pages 17.80€       Poche : 282 pages – 5.90€

Le style, le genre : écrit sous forme épistolaire, tragi-comédie dit l’éditeur moi jela concession du telephone poche dirai plutôt farce, pas très éloignée de l’atmosphère des grands cinéastes de la comédie italienne des années 70 ou de la Commedia dell’arte . Dans la version originale il emploie tour à tour l’italien ou le sicilien qui provoquent pour les natifs hors Sicile ne connaissant pas le dialecte d’Agrigente une sensation d’exotisme qui plait beaucoup. La traduction nous fait perdre évidemment cet aspect…il faut l’imaginer.

L’auteur : est né le 6 septembre 1925 près d’Agrigente, en Sicile, auteur de poèmes et de pièces de théâtre, Andrea Camilleri a une longue carrière de metteur en scène derrière lui. En 1982, il publie son premier roman. A partir du début des années 1990, Camilleri rencontre un succès croissant en Italie où ses derniers ouvrages occupent la tête des ventes. Il est l’auteur d’une centaine de romans, presque tous traduits en français. Il est principalement connu pour avoir créé une série de romans policiers mettant en scène un héros récurrent, Salvo Montalbano, commissaire de police de la bourgade (fictive) de Vigàta en Sicile.la concession du teléphone andrea camilleri

Les lieux : en Sicile à la fin du 19e siècle.

L’histoire : Les faits se déroulent dans une petite localité sicilienne (l’imaginaire Vigàta), du 12 juin 1891 au 20 août 1892. En entreprenant des démarches administratives pour l’obtention d’une ligne téléphonique privée, le fringant Filippo Genuardi éveille les soupçons d’un préfet de région paranoïaque qui interprète cette démarche comme le geste d’un esprit dangereux et subversif… Rebondissements de situation, quiproquos savoureux, effets de surprise : dans cette tragi-comédie présentée sous forme d’échanges épistolaires, Andrea Camilleri donne libre cours à son imagination débordante et malicieuse, épinglant au passage les aberrations du pouvoir, la logique perverse de la mafia, tout autant que l’inguérissable vanité des individus.

Mon avis : c’est un roman jubilatoire, un enchainement improbable de faits que Camilleri arrive à nous raconter de façon tout à fait fluide en se moquant d’un peu tout le monde, mafieux, politiques, autorités administratives. Filippo Genuardi est l’un des nombreux personnages du roman, ils ont tous des noms et surnoms qui nous font perdre un peu le fil, heureusement listés en début d’ouvrage. J’ai passé un bon moment, je l’ai vécu comme un exercice de style…réussi !

Pour résumer : un roman à conseiller à tous ceux qui aiment avoir le sourire aux lèvres en lisant, mais pas que…

Un commentaire Ajoutez le vôtre

  1. rosier dit :

    Coucou Annie
    Je crois que je n’ai plus ton numéro ?!
    J’espère que tu vas bien ⚘️
    On s’appelle pour se voir bisou 😚

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