Allmen et la disparition de Maria de Martin SUTER

 

allmen maria
210 pages – 15 €

Parution : chez Diogenes Verlag A.G.sous le titre Allmen und die verschwundene Maria.
Traduction de l’allemand (suisse) par Olivier Mannoni.
En France aux éditions Christian Bourgois en 2015, le poche est sorti en mai 2016 en Points.

allmen maria poche
188 pages – 6.70 €

 

Le style, le genre : roman policier léger, élégant comme l’est Martin. Il fait suite à Allmen et les dahlias (2014).

L’auteur : Martin est né le 29 février 1948 à Zürich (Suisse). Après avoir travaillé dans la pub et dans un hebdomadaire suisse « die Weltwoche » il décide de se consacrer complètement à l’écriture. En 1995 certaines de ses chroniques ont été publiées sous le titre « Business class », il reçoit pour celles-ci le « Preis der österreichischen Industrie » du Concours Joseph Roth, à Klagenfurt (traduction française en 2008 chez Christian Bourgois). Ce n’est que le début d’une longue série de prix dont celui du meilleur premier roman étranger en 1998 qui le couronne pour « Small World » roman magnifique qui le fait connaître en France. Il participe également à l’écriture de scénarios cinématographiques et de martin sutertélévision ainsi qu’à des textes de chansons pour Stefan Eicher. Après avoir vécu entre Ibiza et le Guatemala il réside à nouveau en Suisse à Zürich.

Les lieux : Zürich et sa région.

L’histoire : voilà ce qu’en dit l’éditeur :
Le dandy-détective Friedrich von Allmen est expert dans la recherche d’œuvres d’art volées. Sa dernière enquête lui a permis de retrouver une toile de la série des Dahlias peints par Henri Fantin-Latour. Mais Allmen sait qu’il doit son succès à l’aide précieuse de Carlos, son fidèle serviteur-associé, et de Maria, l’amie de ce dernier qui joue désormais un rôle de premier plan. Aussi décide-t-il de voler immédiatement à son secours lorsqu’il apprend qu’elle a été enlevée et qu’une rançon est exigée…
Et voici ce qu’en dit Eric Neuhoff du Figaro :
« L’énigme se résout entre limousines et 5-étoiles. […] Suter écrit avec un sourire en coin, une moue jamais dupe. Il aime que ses lecteurs soient aussi malins que lui. Délicieuse impression d’être complices, d’appartenir au même club. […] Le style de Suter est à la fois subtil, nonchalant et cruel. »

Mon avis : Eric Neuhoff a raison le style de Martin est subtil, nonchalant et cruel mais j’ai tout de même un peu calé sur ce (petit) roman. Les premiers « Allmen » nous surprennent, le personnage est peu conventionnel, aristocrate désargenté reconverti en détective ès recherche d’œuvres d’art volées. Héritier d’une fortune considérable il la perd en dépenses somptuaires, œuvres d’art, palaces, opéras, tailleurs, étant plus doué pour les langues que pour les affaires. Il maintient son rang en vivant dans la maison de jardinier de sa maison, qu’il a vendue à une société, avec son assistant personnel Carlos un guatémaltèque sans papiers.
Le fil de l’histoire est un peu mince, il s’agira de retrouver Maria prise en otage par une bande de cambrioleurs et c’est tout. Le titre-même donne le ton. Le seul intérêt réside dans l’écriture de Martin Suter à l’aise dans les situations tordues et de connaître la suite de Allmen et les dahlias (que je n’ai pas encore chroniqué).

Pour résumer : à lire si, comme moi, vous aimez l’auteur, si vous avez un court voyage en train à effectuer ou si vous voulez faire un break entre deux romans ou essais plus denses. Il se lit vite, seulement 188 pages.

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