Qui a tué Glenn ? de Leonie SWANN

qui a tué glenn NIL
383 pages – 21 €

Parution : sous le titre Glennkill chez Goldmann Verlag – München en 2005. Traduction de l’allemand par Frédéric Weinmann en 2007 pour les éditions NIL.

Le style, le genre : C’est le roman le plus surprenant, farfelu et imaginatif paru en 2007. Il est écrit du point de vue du troupeau.

384 pages – 7.10€

L’auteur : Leonie Swann est allemande, née à Dachau près de Münich en 1975. Elle étudie la philosophie, la psychologie et la littérature anglaise : chemin tout tracé pour la mener vers la littérature policière. Journaliste, sa plage de recherche favorite : la conscience animale dans la fiction moderne.
Son nom est un pseudo, serait-elle une admirative de Proust et de sa tante Léonie ? c’est une hypothèse… Best-seller en Allemagne et en Italie, Qui a tué Glenn ? a été acheté par tous les grands éditeurs dans le monde et ils ont eu bien raison. Une suite a paru « Garou » non encore traduite mais qui ne semble pas rencontrer le même succès, quelquefois il vaut mieux rester sur un seul roman, l’effet de surprise étant passé…

Les lieux : le village de Glennkill (Irlande).

L’histoire : un matin, en sortant de leur bergerie, un troupeau de mouton découvre leur berger, George Glenn, allongé dans l’herbe, mort avec une bêche plantée dans le ventre. Livrés à eux même dans leur prairie au bord de la falaise et dominant la mer ils voient passer un nombre important de visiteurs qui s’intéressent à la roulotte de George sans pouvoir réussir à y entrer,

ils tentent de passer inaperçus mais rien n’échappe à Miss Mapple « la brebis la plus intelligente du troupeau, du village et peut-être même du monde » à sir Ritchfield le chef du troupeau, à Mopple la baleine réputé avoir une mémoire d’enfer, à Othello le bélier noir des Hébrides et à toute la communauté ovine.
Ils décident de découvrir, entre deux pâtures d’herbe bien grasse, qui a tué leur berger, un homme capable de bien prendre soin d’eux et qui leur lisait des histoires (ce qui confirme qu’écouter des histoires permet d’enrichir son vocabulaire même chez les moutons 😊)

Mon avis : même si c’est un roman léger qui vaut surtout pour l’originalité des héros, c’est poétique, c’est intelligent et c’est drôle. Il nous met en face de notre condition : quelle est la créature la plus étrange l’humain ou le mouton ? Comme souvent lorsque qu’un animal est le narrateur d’un roman tout est prétexte à interrogation : les comportements des individus, la relation à l’âme et à Dieu (la description du Père William nommé Dieu est savoureuse) la crainte du « loup » et les menues manies humaines.

Pour résumer : réjouissant et pas si bêête que ça ! Idéal pour se détendre, pas d’autre but !

2 commentaires Ajoutez le vôtre

  1. lorenztradfin dit :

    Bien bêêêêêlle la chronique ….. je vais l’acheter en Allemagne un de ces 4 !

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